Généralement, un courtier en voyage travaille avec le statut d’un auto-entrepreneur, ce qui fait qu’il peut travailler à domicile ou dans un bureau de son choix, à condition de respecter le régime légal. Ainsi, il intervient pour aider et conseiller les clients en matière de choix des hébergements et des destinations. Une prestation qui semble facile et simple, mais au fond, ce métier requiert de la rigueur, professionnalisme et expériences en voyage ou en tourisme. D’après les conseils de Laurent Lalague, il faut avoir un statut légal pour exercer ce métier. Ainsi, il faut un statut de micro-entrepreneur, mais on peut choisir parmi les régimes juridiques concernant la création d’une entreprise individuelle. Ainsi, le métier convient à tout le monde qui veut en faire un réel travail, ou juste pour la passion, qu’il soit fonctionnaire, retraité, salarié ou étudiant. De plus, il ne nécessite pas un capital minimum, mais un RC Pro est tout de même obligatoire afin de garantir les clients. Ne sont pas à négliger les autres dépenses dont les publicités, site internet, blogs et réseaux sociaux, location d’un bureau, mais aussi le prix de la promotion des activités et le lancement.
Une entreprise réelle ?
C’est souvent la question que posent les jeunes qui veulent faire ce métier. Effectivement, les démarches sont les mêmes, mais un peu compliqué pour les auto-entrepreneurs qui doivent tout prendre en main. Ils doivent se focaliser sur leurs cibles et en faire une spécialité afin de démarquer des concurrents, une stratégie à mettre en place selon laurent lalague. De même pour les autres spécialisations en matière de voyages et de sorties. C’est après avoir mis en place toutes ces démarches, que le courtier va réaliser des dossiers administratifs pour avoir un statut légal. Pour profiter des avantages fiscaux et d’autres atouts administratifs, il est fortement conseillé d’adopter le statut d’auto-entrepreneur.